Constat d'urgence

Le constat est le suivant. Les salariés, les exploités et tous ceux et celles qui sont engagés dans le combat pour l’émancipation humaine – dont le socle est l’affranchissement du statut imposé au salariat dans le capitalisme – s’affrontent à un changement de période au sens le plus fort du terme. Ce changement est le résultat de la rencontre dans le temps de plusieurs processus encore peu analysés dans leur intrication. Pourtant, cette mutation affecte le combat pour l’émancipation humaine dans toutes ses dimensions. Elle crée un état de choses où, pour surmonter ce que certains nomment « la perte d’un horizon d’attente », il faut repenser et reconstruire de nouvelles perspectives, et cela dans un contexte au sein duquel l’engagement et la « créativité » de jeunes – salariés, chômeurs, étudiants, lycéens – vont constituer un élément majeur. Il y a donc des questions qui se posent de manière impérative. Comment définir le socialisme et le communisme – ou tout autre nom servant à spécifier la société qui sortirait du combat victorieux des exploités et des opprimés pour l’émancipation humaine – à la lumière des expériences et tragédies du XXe siècle ? Quel contenu donner à ce qui est très largement caractérisé aujourd’hui comme une utopie, et même une utopie dangereuse ? Dans les années de l'après 68 une gauche révolutionnaire s'est créée aussi au Luxembourg. Elle s'est disloquée dans les années 90 dans des chemins de traverse. Aujourd'hui la plupart des acquis - qu'on ne peut conserver que par l'existence d'organisations et de formations politiques adhoc - ont été honteusement dilapidés au Luxembourg par et pour la plupart, mais ce ne fut certes pas le cas au niveau international pour la gauche de la gauche, les mouvements altermondialistes et les partis anticapitalistes.

mercredi 30 octobre 2013


 

Daniel Bensaïd (1946-2010): théoricien emblématique du changement anticapitaliste


 

Le vrai changement ne se fera pas par les urnes, mais par les luttes


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 


 

Les peuples d'Europe du Sud contre la thérapie de choc néolibérale et capitaliste